Cela fait un mois que les jeunes se sont envolées.
Et depuis je les attends. Parfois très longtemps.
Des heures durant lesquelles, parfois, je les entends quémander ou vois passer un adulte.
L’attente est longue, la somnolence arrive.
Le réveil est brutal, un gros bruissement et le souffle du battement des ailes : un juvénile vient de se poser à cinq mètres.
Sans bouger, je savoure l’instant, fragile, magique et sublime.
Intrigué il est venu me voir, il s’est vite éloigné. Il m’arrive d’en rêver…