Journée d’affût

Bien camouflé au bord de l’étang, il suffit d’être patient… Attendre que les oiseaux, parmi les plus méfiants, se rapprochent. Parfois huit  ou dix heures avant que la distance ne permette d’espérer de belles images. Et au bout de treize heures en continu:

Dans la plaine cultivée

L’herbe à été fauchée partout et les moissons sont bien avancées.

Leurs habitants sont déboussolés d’être ainsi mis à découvert.

Un renardeau a trouvé une prairie plus humide où l’herbe repousse et où il chasse les sauterelles.

Les chouettes chevêches se sont rapproché du village , elles chassent les mulots qui se sont réfugiés sous un vieux tas de pneus.

La chevrette conduit ses faons vers le rideau d’arbres qui borde un petit ruisseau , là ou il reste de l’herbe verte.

Les lièvres fréquentent les bords de champs et de chemins, les lisières pour s’éclipser discrètement en cas de danger. Un petit levraut vient à ma rencontre, me dépasse et sursaute quand soudain il arrive à ma hauteur. Il file sur 20 mètres puis se demande si c’était une menace sérieuse et reprend sa pérégrination.

Hérons & Cie

Très tôt le matin un premier balbuzard prend son envol,

le second se lance peu après, le troisième va encore rester un jour de plus.

Au dessus des champs et des prés, les oiseaux cherchent soit des graines comme les Moineaux, ou des mulots et des sauterelles, comme les Cigognes, Busard des roseaux ou Milans noirs

Renardeaux

Jours de grosses chaleurs

Le soir, dans l’une des rares prairies encore vertes, dans un creux, un chat forestier haletant après avoir raté un mulot se dérobe.

Et juste avant la nuit quatre jeunes pies se retrouvent sur la plateforme pour une dernière ronde

Pelouses en juin

Les pelouses calcaires étaient encore vertes et fleuries en juin

Elles sont maintenant grillées par le soleil et la sécheresse

Les fleurs et les papillons ne sont plus qu’un souvenir

Passe passe le temps…

Les faons ont grandi

8 juin, près d’un chemin en forêt un faon gambade en suivant sa mère

Je le retrouve, bien grandi, 20 jours plus tard, quasiment au même endroit. Il n’a presque plus de tâches blanches.

Le lendemain en allant observer les oiseaux des marais, dans un champ de blé, une chevrette dont je ne vois que les oreilles et le museau quand elle déguste les feuilles de liseron, se rapproche de la roselière. Parfois devant elle, parfois derrière elle, les blés ondulent: elle est accompagnée par un ou deux faons.

Elle m’aperçoit- je suis complètement à découvert- et s’éloigne en alarmant. C’était plus pour attirer l’attention sur elle car les faons , insouciants sont sortis tout près de moi. mais la méfiance,gage de leur survie les incite à fuir rapidement.