Balbuzards

Balbuzards de passage

Venant peut être de Suède ou de Finlande

Ils font escale quelques jours pour refaire des réserves avant d’aller vers le Sud

Pour traverser la Méditerranée , puis le Sahara pour certains.

D’autres rejoignent les côtes atlantiques qu’ils suivent jusqu’en Mauritanie ou le Cameroun

Si tout se passe bien, ils reviendront en mars pour nicher.

Cigognes noires

La halte se prolonge.

Restant toujours aussi farouches et discrètes

Les cigognes noires se sont pourtant, un jour, exposées à la vue de tous.

Mais très rares sont ceux qui les ont vues, perchées près de l’étang en fin de matinée…

Cigognes

Haltes migratoires, fin du mois d’août, début de septembre

Noires et blanches, elles passent par ici pour gagner le Sud.

Avant de franchir la Méditerranée, elles font des réserves pour leur long voyage.

Bien visibles dans les champs,voire sur les toits, les cigognes blanches voyagent le plus souvent en groupe.

Les cigognes noires, plus discrètes et bien plus rares, restent loin des humains.

Elles prolongent l’escale sur les berges des étangs ou les prairies humides.

Envols, en vol

Les oiseaux, secrets et discrets, s’envolent souvent au moindre dérangement.

La crainte des humains est si fortement ancrée que leur observation n’est, la plupart du temps , possible qu’ à distance .

Pourtant leur vol , ample ou papillonnant, est un spectacle fascinant.

Pêcheurs

Dans le ruisseau du déversoir ne coule plus qu’un filet d’eau reliant les flaques entre elles.

Les poissons, concentrés dans les trous d’eau, attirent les oiseaux pêcheurs.

J’avais repéré les perchoirs utilisés par les Martin pêcheurs, malheureusement trop ombragés dans le lit du ruisseau.

Très encombré de branches et de troncs renversés, le petit cours d’eau est fréquenté par les pêcheurs de toutes sortes.

Journée d’affût

Bien camouflé au bord de l’étang, il suffit d’être patient… Attendre que les oiseaux, parmi les plus méfiants, se rapprochent. Parfois huit  ou dix heures avant que la distance ne permette d’espérer de belles images. Et au bout de treize heures en continu:

Hérons & Cie

Très tôt le matin un premier balbuzard prend son envol,

le second se lance peu après, le troisième va encore rester un jour de plus.

Au dessus des champs et des prés, les oiseaux cherchent soit des graines comme les Moineaux, ou des mulots et des sauterelles, comme les Cigognes, Busard des roseaux ou Milans noirs

Renardeaux

Jours de grosses chaleurs

Le soir, dans l’une des rares prairies encore vertes, dans un creux, un chat forestier haletant après avoir raté un mulot se dérobe.

Et juste avant la nuit quatre jeunes pies se retrouvent sur la plateforme pour une dernière ronde

Les faons ont grandi

8 juin, près d’un chemin en forêt un faon gambade en suivant sa mère

Je le retrouve, bien grandi, 20 jours plus tard, quasiment au même endroit. Il n’a presque plus de tâches blanches.

Le lendemain en allant observer les oiseaux des marais, dans un champ de blé, une chevrette dont je ne vois que les oreilles et le museau quand elle déguste les feuilles de liseron, se rapproche de la roselière. Parfois devant elle, parfois derrière elle, les blés ondulent: elle est accompagnée par un ou deux faons.

Elle m’aperçoit- je suis complètement à découvert- et s’éloigne en alarmant. C’était plus pour attirer l’attention sur elle car les faons , insouciants sont sortis tout près de moi. mais la méfiance,gage de leur survie les incite à fuir rapidement.

Renardeaux

C’est l’heure de l’envol des jeunes Rouges-queues noirs.

Les pics épeiches ne vont plus tarder à quitter leur loge.

Les renardeaux font leurs premières explorations un peu plus loin

Retournent vite se réfugier lorsque surgissent les grosses bêtes noires.