Envols, en vol

Les oiseaux, secrets et discrets, s’envolent souvent au moindre dérangement.

La crainte des humains est si fortement ancrée que leur observation n’est, la plupart du temps , possible qu’ à distance .

Pourtant leur vol , ample ou papillonnant, est un spectacle fascinant.

Pêcheurs

Dans le ruisseau du déversoir ne coule plus qu’un filet d’eau reliant les flaques entre elles.

Les poissons, concentrés dans les trous d’eau, attirent les oiseaux pêcheurs.

J’avais repéré les perchoirs utilisés par les Martin pêcheurs, malheureusement trop ombragés dans le lit du ruisseau.

Très encombré de branches et de troncs renversés, le petit cours d’eau est fréquenté par les pêcheurs de toutes sortes.

Journée d’affût

Bien camouflé au bord de l’étang, il suffit d’être patient… Attendre que les oiseaux, parmi les plus méfiants, se rapprochent. Parfois huit  ou dix heures avant que la distance ne permette d’espérer de belles images. Et au bout de treize heures en continu:

Hérons & Cie

Très tôt le matin un premier balbuzard prend son envol,

le second se lance peu après, le troisième va encore rester un jour de plus.

Au dessus des champs et des prés, les oiseaux cherchent soit des graines comme les Moineaux, ou des mulots et des sauterelles, comme les Cigognes, Busard des roseaux ou Milans noirs

Renardeaux

Jours de grosses chaleurs

Le soir, dans l’une des rares prairies encore vertes, dans un creux, un chat forestier haletant après avoir raté un mulot se dérobe.

Et juste avant la nuit quatre jeunes pies se retrouvent sur la plateforme pour une dernière ronde

Les faons ont grandi

8 juin, près d’un chemin en forêt un faon gambade en suivant sa mère

Je le retrouve, bien grandi, 20 jours plus tard, quasiment au même endroit. Il n’a presque plus de tâches blanches.

Le lendemain en allant observer les oiseaux des marais, dans un champ de blé, une chevrette dont je ne vois que les oreilles et le museau quand elle déguste les feuilles de liseron, se rapproche de la roselière. Parfois devant elle, parfois derrière elle, les blés ondulent: elle est accompagnée par un ou deux faons.

Elle m’aperçoit- je suis complètement à découvert- et s’éloigne en alarmant. C’était plus pour attirer l’attention sur elle car les faons , insouciants sont sortis tout près de moi. mais la méfiance,gage de leur survie les incite à fuir rapidement.

Renardeaux

C’est l’heure de l’envol des jeunes Rouges-queues noirs.

Les pics épeiches ne vont plus tarder à quitter leur loge.

Les renardeaux font leurs premières explorations un peu plus loin

Retournent vite se réfugier lorsque surgissent les grosses bêtes noires.

Début de juin

Parti à l’affût des pics noirs, je surprends une chevrette.

Elle ne part pas vraiment, son petit ne doit pas être loin.

Avant de m’installer, alors que je tente de repérer le nid du gobemouche à collier j’ai presque marché sur un faon couché au pied d’un chêne.

Je fais demi-tour: le faon est à moins de 5 mètres de mon affût pour les pics!

En ressortant de la forêt j’aperçois au loin , en lisière 4 renards. Un autre terrier où je vais aller le soir même.

Et en revenant de l’affût des renards je rencontre un chat forestier qui mulote.

Chevreuils

Dans la plaine où toutes les prairies sont fauchées pour les foins une chevrette a trouvé refuge dans un champ de blé.

Les faons s’amusent et galopent comme des fous autour d’elle.

La mère surveille un renard qui mulote à l’autre bout du champ.

En lisière, les lièvres dégustent les herbes qui ont échappées à la faucheuse.

Chevreuils

Partout en lisière je décèle des bouts d’oreilles.

L’herbe est si haute que seules les oreilles dépassent ou parfois la tête .

Il faut attendre que le chevreuil sorte vers un chemin pour mieux le voir.

J’espère à chaque fois voir une chevrette avec ses faons.

Pendant l’attente passe un colvert, puis une cigogne.

Et encore deux chevreuils qui galopent vers moi

 Et quand je n’y pense plus, deux toutes petites oreilles,

 Deux faons couchés au pied d’un chêne. Ils ont à peine 8 jours

 Je m ‘éloigne