Aigrettes

Rares il y a 25 ans

Elles sont de plus en plus nombreuses à passer l’hiver chez nous.

Peut être bientôt resteront elles en été?

Dès le début de l’automne, dans les prés ou les labours

En groupes ou solitaires

Elles guettent les mulots, recherchent les derniers insectes ou les vers de terre

Mais surtout  les poissons  et larves aquatiques sur les berges des étangs.

 Dérangées elles se regroupent et attendent la fin de l’alerte.

Contre-jours

Lever du soleil

Lumière rasante

En contre-jour et ombres chinoises

Avant l’aube déjà les grues décollent

Et les mouettes commencent leurs pêches

Au sol le pygargue guette

Son envol déclenche la panique chez les canards

Passage de la nuit au jour

de l’ombre à la lumière

un beau chat forestier

De beaux vols de grues cendrées

Au lever du jour

Les petits passereaux et les plus majestueux

s’invitent à la fête des grandes aigrettes

Sous la pluie

Reflets gris du ciel dans l’eau

Reflets des oiseaux et des herbes.

Aux premières gouttes le martin pêcheur dans les roseaux

Les canards souchets s’ébrouent.

Les gouttes rebondissent sur l’étang

Dans les bulles, imperturbable le grèbe plonge 

Devant le miroir brouillé le martin pêcheur attend

L’aigrette convoite la place

L’arc en ciel glisse sur l’eau

 

Oiseaux en automne

Blanches aigrettes dans la brume et le brouillard

Grèbes huppés, cygnes et cormorans qui glissent sur l’eau

Les pygargues attendent patiemment, puis explorent leur territoire

Au soleil couchant , venues du Nord, passent les grues cendrées

Éclats dans le brouillard

Un brouillard matinal qui tarde à se lever

qui me cache aussi, un peu.

Les cormorans hésitent, le héron attends.

 Une aigrette se lance, les autres suivent.

 Un cri strident, un vol rapide, une flèche rouge et bleue, un martin pêcheur passe!

 Soudain le tumulte, juste devant moi, un tourbillon de plumes et d’eau.

 Un éclat pour une limite de territoire qui laisse les deux martins pêcheurs tout hébétés, le plumage dérangé.

 Et puis tous s’envolent sauf les corneilles qui accueillent sa majesté.

Chevaliers et bécassines

L’été se termine

 les migrateurs commencent à arriver sur les berges des étangs

 Aigrettes garzettes, bien plus petites que les grandes aigrettes

  Chevaliers aboyeurs qui chassent les tous petits poissons

 Bécassines des marais, mimétiques

ont rejoint oies cendrées et vanneaux huppés.

Certains petits étangs, sans arrivée d’eau sont complètement secs

Les poissons morts ont été une aubaine pour les milans et corneilles.

Les renards aussi en ont profité

Portraits à l’approche

Fin aout,

L’herbe craque sous mes pas dans les prés grillés.

Très lentement, j’avance en veillant à la direction du vent.

Difficile d’approcher les renardeaux qui chassent les sauterelles

ou le chat sauvage qui guette les mulots le long de la  roselière .

Les aigrettes et hérons pêchent près des berges, attentifs au moindre frémissement.

Juste avant la nuit,je passe près d’ un faon de chevreuil goute les herbes des vasières.

Il ne m’a pas repéré lorsque je suis reparti dans la nuit.

L’automne et les colchiques, peut être la pluie? enfin?

Berges de l’étang

Avec l’été et la sécheresse qui se prolonge le niveau de l’eau baisse sur l’étang.

Sur les vasières les chevaliers guignettes et les bergeronnettes coursent les insectes qui s’y développent.

Un couple de grèbes huppés qui mène  rudement ses petits, une plume pour le repas?

Un couple de grèbes huppés qui mène  rudement ses petits, une plume pour le repas?

C’est pour les aider à digérer et envelopper les arêtes des poissons.

 Milans noirs et mouettes cueillent les poissons en surface.

Deux jeunes vanneaux huppés s’ébrouent après le soin du plumage.

Apprentissage pour les jeunes balbuzards pêcheurs, se poser, redécoller.

Jeux de poursuites, piqués et frôlements à la surface de l’eau

Lisières

15 juillet, 5h20, avant le lever du soleil.

Je distingue en lisière deux silhouettes dans la pénombre, deux chevreuils.

 Le vent n’est pas très favorable pour une approche.

J’avance de 30m le long de la haie et j’attends; je ne distingue plus que les oreilles.

 Il y a 3 chevreuils, une chevrette et ses deux faons qui cueillent des brins d’herbes, des fleurs de trèfles

 et s’avancent lentement dans le pré, vers les premières  taches de lumière.

 La chevrette est nerveuse, les faons démarrent un court galop…

 C’est un brocard qui est sort de la forêt.

 Mais une voiture passe sur la route ,des coups de klaxon intempestifs.

Le brocard repart très vite. Le pré s’est vidé…

 Deux jours plus tard, dans la pâture à coté un renard mulote. J’ai attendu mais il n’est pas venu plus près…

Et dans le jardin je retrouve un hérisson adolescent, depuis qu’il fait trop chaud il sort le jour pour boire.

 Il y a aussi au fond du jardin un hérisson bien plus gros que je ne vois qu’au crépuscule.