Trois heures d’attente déjà,

le coucou chante encore

Dans la forêt, des appels de pic épeiche et plus loin le rire sonore du pic vert

puis le chant du Loriot.

Un cormoran qui passe devant moi, interrompt le chant des grenouilles…

Les cris des corneilles m’alertent et je redouble d’attention, un jeune pygargue traverse l’étang, suivi d’une corneille. Il se perche en bordure d’étang, caché par le feuillage. Un appel et un battement d’ailes, il repart dans l’autre sens; effrayé un héron décolle et vole vers moi.

Il s’est posé tout près, se rapproche encore, et encore plus près…

Chaud au bord de l’étang

Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Et à proximité de l’étang il ne fait guère plus frais et il faut faire avec les moustiques

Les oiseaux limitent leur activité et ce n’est que dans les premières heures du jour ou le soir qu’ils bougent un peu.

Derrières les herbes de la berge passent une couleuvre à collier et une nichée de colverts

et le martin pêcheur interrompt ses passages éclairs pour un brin de toilette, juste devant moi.

Le soir le soleil dessine un ciel d’orage rouge et noir

Parfois l’attente est longue et me permet de détailler le plumage et les attitudes d’un grand cormoran. Il y a aussi les hérons qui se disputent leurs bons coins de pêche. Les jeunes , envolés récemment n’ont aucune notion du protocole.

Il y a aussi, parfois un héron pourpré qui sort de la roselière, et encore plus rarement des foulques avec leurs poussins.

Il fait chaud et s’ajoute encore la chaleur et la poussière du Sahara avec la poussée du Sirocco jusqu’au pays des étangs…

Collines

Je reviens régulièrement sur le même circuit, plusieurs fois par semaine avec à chaque fois de nouvelles rencontres.

Je n’ai pas eu la chance de photographier des faons, vus furtivement dans les herbes hautes. Les renardeaux m’ont repérés, et m’observent couchés dans les herbes ou les pruneliers.

J’ai cherché des morilles et n’ai trouvé que les cousines, les Verpes coniques. Au moins aussi rares elles sont réputées nettement moins bonnes.

Et dans les lisières s’épanouissent des fleurs de plus en plus rares ailleurs.

Orchidées, Delme et Bacourt

Avec quelques jours de retard par rapport à l’année dernière les pelouses calcaires se sont illuminées.

Certaines orchidées commencent juste à s’épanouir, d’autres sont déjà fanées , mais toutes sont relativement discrètes, d’autant que les graminées et toutes les autres plantes herbacées ont bien poussé après les épisodes de pluie.

Des fleurs, des insectes

Joyaux et merveilles à admirer, à contempler…

Orchidées

J’ai refait mon circuit favori.

Entre pâtures, champs et friches, dans l’espoir de surprendre la magie et la beauté de l’instant.

Tout à ma recherche des orchidées, cachées dans les herbes sèches et dans les buissons je ne pensais plus du tout aux renardeaux.

Le vent ne m’était vraiment pas favorable mais j’ai quand même pu échanger un regard.

Sur le bord de la petite route les alouettes cherchent où nicher et les bergeronnettes construisent leur nid

Envol

Depuis 15 jours les mésanges bleues n’ont pas cessé leurs allées et venues.

Elles ont même progressivement intensifié leur activité.

Et depuis hier elles ont changé leur manège. Elles vont devant le nichoir, une chenille dans le bec, appellent, mais n’entrent plus à chaque fois.

Et en début d’après midi une petite mésange est sortie, sans savoir voler. .Les plumes des ailes sont très courtes encore.

Pour la mettre hors de portée des chats et autres prédateurs nous l’avons posé dans une jardinière, sur le rebord de la fenêtre , à l’étage. Les parents l’ont de suite nourri.

Et aujourd’hui quatre autres petits oisillons se sont retrouvés au sol. Cette fois nous les avons posés dans un sureau et tout l’après midi, malgré les averses, les parents ont assuré le ravitaillement. Et il y a encore d’autres petits dans le nid …

Petits chahuteurs

 Cela fait plus de 15 jours que je visite régulièrement  des sites où je pense pouvoir les observer.

 Mais il fait froid, humide . Et le vent ne les incite pas à sortir.

 Et surtout,à chaque fois  il y a une activité humaine à proximité.

 Et l’humain c’est malheureusement pour presque toutes les bêtes l’ennemi…Je ne renonce pas mais je me fais une raison: c’est loupé pour cette année.

 Je change complètement de secteur pour voir s’épanouir les premières orchidées.

 Et , il y a juste une semaine, une chevrette alarme, une renarde se faufile dans les herbes hautes.

 C’est loin, plus de 300m, mais peut être?

J’y retourne hier et au détour d’un chemin, à peine moins loin cette fois, je vois arriver la renarde et  les herbes qui s’agitent.

 Les petits surgissent et se jettent sur elle!!!

Difficile de trouver un emplacement pour les observer de plus près, c’est accidenté et plein de buissons de pruneliers et d’herbes sèches.

  Ce matin le vent n’est pas fort, de Sud Ouest, il y a des nuages, quelques courtes trouées de lumière.

 Je m’installe, un buisson me pique le dos, près de quatre heures d’attente et 30 minutes d’effervescence.

Magique, malgré le manque de soleil

Balade en mai

Sortie matinale dans les près humides où les premières orchidées. s’épanouissent …

En lisière je rencontre les chevreuils et la renarde, puis en forêt où je ne suis pas assez discret, je fais peur à l’écureuil qui se cache de l’autre côté du chêne et au gobemouche à collier qui s’envole.

Après midi , vers les étangs; je fais demi tour pour ne pas déranger la petite famille d’oies, le jars veille sur les trois oisons. Juste comme j’arrivais il a foncé sur un héron qui s’était posé sur la rive (opportuniste celui ci ne dédaignerai pas avaler l’un des petits)

Plus loin je vois un pygargue qui doit esquiver les piqués d’un balbuzard pêcheur qui le poursuit un long moment .

Je longe un parc à vaches vers un bourdonnement qui provient d’un saule: un essaim d’abeilles vient de s’y poser, des centaines d’abeilles tournent autour de moi.

Quelques traquets motteux utilisent les piquets de parc pour attraper les insectes au sol.

Avec les hirondelles et les chardonnerets, ils m’ont fait oublier la proximité du troupeau et du taureau qui n’apprécie pas ma présence persistante. Il commence à gratter nerveusement le sol …

Mai

Brumes matinales et fraicheur,

mais les oiseaux de l’été reviennent.

Ceux qui vont nicher dans les roselières, les fauvettes aquatiques, le héron pourpré…

Ou qui ont déjà des poussins .

Un peu partout, dans les buissons à proximité de l’eau, les rossignols chantent.

Dans le vieux verger les rougequeues à front blanc et les mésanges se disputent les cavités.

Dans le jardin, pour aménager leur nid installé dans le nichoir mis en place l’an dernier, les mésanges bleues défont les liens du rosier grimpant !

L’occasion de revoir la mésange bleue au bec plus long qui venait à la mangeoire cet hiver.

Avril froid

Un matin dans la brume

Perles de rosée sur les toiles d’araignées

tendres pousses de charmes

et quand le brouillard se fait moins épais

je distingue sur l’étang les sarcelles et les cormorans .

Mais des petits cris m’intriguent. Les allées et venues des petites mésanges à longue queue me fond découvrir leur nid. Un véritable chef d’œuvre fait de lichens et toiles d’araignées garnis de mousses et de plumes où elles élèvent leur nichée.

Elles alarment quand passe le faucon hobereau.

En m’approchant du coucou je surprend deux écureuils

qui eux mêmes alertent la fauvette