20 minutes d’observation sur une fleur pour photographier tous les insectes qui s’y posent
Tel est en gros le protocole du SPIPOLL du Muséum National d’Histoire Naturelle https://www.spipoll.org/Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs
Et je me suis pris au jeu. Il permet d’observer les insectes, de découvrir leur diversité et leur importance.Et il stimule la curiosité et l’attention.
Avec la météo changeante et relativement fraiche , peu d’espèces.
Séquence sur Achillée millefeuille,intermède sur coréopsis puis séquence sur Sedum, Sauge et Épiaire…
Dans la forêt, des appels de pic épeiche et plus loin le rire sonore du pic vert
puis le chant du Loriot.
Un cormoran qui passe devant moi, interrompt le chant des grenouilles…
Les cris des corneilles m’alertent et je redouble d’attention, un jeune pygargue traverse l’étang, suivi d’une corneille. Il se perche en bordure d’étang, caché par le feuillage. Un appel et un battement d’ailes, il repart dans l’autre sens; effrayé un héron décolle et vole vers moi.
Il s’est posé tout près, se rapproche encore, et encore plus près…
Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Et à proximité de l’étang il ne fait guère plus frais et il faut faire avec les moustiques
Les oiseaux limitent leur activité et ce n’est que dans les premières heures du jour ou le soir qu’ils bougent un peu.
Derrières les herbes de la berge passent une couleuvre à collier et une nichée de colverts
et le martin pêcheur interrompt ses passages éclairs pour un brin de toilette, juste devant moi.
Le soir le soleil dessine un ciel d’orage rouge et noir
Parfois l’attente est longue et me permet de détailler le plumage et les attitudes d’un grand cormoran. Il y a aussi les hérons qui se disputent leurs bons coins de pêche. Les jeunes , envolés récemment n’ont aucune notion du protocole.
Il y a aussi, parfois un héron pourpré qui sort de la roselière, et encore plus rarement des foulques avec leurs poussins.
Il fait chaud et s’ajoute encore la chaleur et la poussière du Sahara avec la poussée du Sirocco jusqu’au pays des étangs…
Je reviens régulièrement sur le même circuit, plusieurs fois par semaine avec à chaque fois de nouvelles rencontres.
Je n’ai pas eu la chance de photographier des faons, vus furtivement dans les herbes hautes. Les renardeaux m’ont repérés, et m’observent couchés dans les herbes ou les pruneliers.
J’ai cherché des morilles et n’ai trouvé que les cousines, les Verpes coniques. Au moins aussi rares elles sont réputées nettement moins bonnes.
Et dans les lisières s’épanouissent des fleurs de plus en plus rares ailleurs.
Avec quelques jours de retard par rapport à l’année dernière les pelouses calcaires se sont illuminées.
Certaines orchidées commencent juste à s’épanouir, d’autres sont déjà fanées , mais toutes sont relativement discrètes, d’autant que les graminées et toutes les autres plantes herbacées ont bien poussé après les épisodes de pluie.
Depuis 15 jours les mésanges bleues n’ont pas cessé leurs allées et venues.
Elles ont même progressivement intensifié leur activité.
Et depuis hier elles ont changé leur manège. Elles vont devant le nichoir, une chenille dans le bec, appellent, mais n’entrent plus à chaque fois.
Et en début d’après midi une petite mésange est sortie, sans savoir voler. .Les plumes des ailes sont très courtes encore.
Pour la mettre hors de portée des chats et autres prédateurs nous l’avons posé dans une jardinière, sur le rebord de la fenêtre , à l’étage. Les parents l’ont de suite nourri.
Et aujourd’hui quatre autres petits oisillons se sont retrouvés au sol. Cette fois nous les avons posés dans un sureau et tout l’après midi, malgré les averses, les parents ont assuré le ravitaillement. Et il y a encore d’autres petits dans le nid …
je distingue sur l’étang les sarcelles et les cormorans .
Mais des petits cris m’intriguent. Les allées et venues des petites mésanges à longue queue me fond découvrir leur nid. Un véritable chef d’œuvre fait de lichens et toiles d’araignées garnis de mousses et de plumes où elles élèvent leur nichée.
Elles alarment quand passe le faucon hobereau.
En m’approchant du coucou je surprend deux écureuils