Chevreuils

Partout en lisière je décèle des bouts d’oreilles.

L’herbe est si haute que seules les oreilles dépassent ou parfois la tête .

Il faut attendre que le chevreuil sorte vers un chemin pour mieux le voir.

J’espère à chaque fois voir une chevrette avec ses faons.

Pendant l’attente passe un colvert, puis une cigogne.

Et encore deux chevreuils qui galopent vers moi

 Et quand je n’y pense plus, deux toutes petites oreilles,

 Deux faons couchés au pied d’un chêne. Ils ont à peine 8 jours

 Je m ‘éloigne

Renouveau

Le printemps passe si vite.

Tout me semble s’accélérer, le feuillage qui se déploie, les fleurs qui s’épanouissent .

Les insectes aussi suivent l’avancement de la végétation.

Et les oiseaux aussi n’ont plus un instant à perdre

retours, encore

Début mai de petits échassiers font escale sur l’assec de l’étang.

Les tout Petits Gravelots commencent même des parades

Des grues ont décidé de rester, et même un couple de Courlis cendré a choisi une prairie où les premiers oisons pâturent.

Les hirondelles ramassent de la terre sur une partie de prairie dénudée pour construire leurs nids .

En forêt les gobes mouches à colliers chantent, la cigogne noire décolle de l’étang et survole les arbres de la lisière

Printemps

Il y a juste un mois les mésanges à longue queue commençaient à nourrir leurs petits. Après avoir passé près de 15 jours à couver dans le nid en forme de boule, la femelle s’est retrouvée avec la longue queue déformée.
  Puis, après 3 semaines au nid, les jeunes se sont envolés et tournent maintenant dans les buissons où les parents entament une seconde couvée.

Grands corbeaux

Exceptionnels en plaine il y a quelques années,

les grands corbeaux se signalent par leurs cris et leurs parades acrobatiques.

Ils survolent les crécerelles à l’affut, les chevreuils qui se glissent sous les clôtures.

Pour les grues c’est l’heure du départ.

Cigognes blanches

Juste derrière la haie du jardin trois oiseaux blancs se posent.

Puis cinq autres, d’autres encore…une pause dans le voyage retour pour une trentaine de cigognes blanches.

Après les averses elles repartent vers le Nord

Grues , en halte migratoire

De grands vols traversent la France depuis la mi-février. Sur la diagonale qui va du Pays Basque au Luxembourg, certaines font une pause dans les champs derrière la maison. Les 1er et 2 mars il y en avait près de 600…

Et le 3 mars ce sont 61 000  grues cendrées qui sont dénombrées en Hesse, près de Marburg (Allemagne), qui remontent vers leurs sites de nidification. Peut-être certaines avaient-elles fait étape ici, comme cette grue baguée jeune en Pologne.

Très farouches, sensibles au moindre mouvement, il y en a toujours qui interrompent leur recherche de nourriture pour regarder autour d’elles. Et à la moindre alerte , au mieux elles s’éloignent rapidement ou s’envolent toutes. J’ai dû attendre 3 jours pour qu’elles se rapprochent suffisamment .

Chevreuils et grues cendrées

Les grues sont sur le départ, les couples se forment et dansent.

Les chevreuils , regroupés, les rejoignent dans les pâtures.

Le fort vent du Nord contrarie la migration de retour des grues.

Certaines sont bloquées dans leur progression vers le Nord-Est et parfois reviennent en arrière. Et cherchent à se nourrir dans les champs.

Ainsi plus de 1000 grues sur une parcelle , non loin de la maison.

Elles arrivaient le matin, dès 7h10 et repartaient juste quand le soleil disparaissait à l’horizon

Brumes

Coucher de soleil rouge

Nuit claire , calme et froide

Au matin, brouillards …

Aigrettes et hérons, à peine visibles, se mettent en quête

La brume se lève; les corneilles, le héron et le renard…

Les mouettes et le héron ont repéré « quelque chose » dans la vase.

Ils l’ont scrutée, tâtée du bec, picorée, pendant plusieurs minutes.

La corneille est arrivée, l’a regardée à gauche ,à droite et l’a prise dans son bec.

C’était une grenouille moribonde prise dans la glace

Ne plus perdre un instant

Plein soleil et températures plus douces.

Les migrateurs hivernants sont en émoi.

Les parades des canards pilets et des garrots à l’œil d’or

rassemblent de petits groupes où les couples se forment.

Les cygnes de Bewick qui nichent dans l’arctique russe, les toundras de Sibérie

s’étaient regroupés en petits groupes dans les cornées d’étangs, sur la glace parfois.

Les couples sont formés sur la durée et repartent ensemble vers le site de nidification.