Blanches aigrettes dans la brume et le brouillard
Grèbes huppés, cygnes et cormorans qui glissent sur l’eau
Les pygargues attendent patiemment, puis explorent leur territoire
Au soleil couchant , venues du Nord, passent les grues cendrées







































Images du Saulnois,pays des étangs
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Blanches aigrettes dans la brume et le brouillard
Grèbes huppés, cygnes et cormorans qui glissent sur l’eau
Les pygargues attendent patiemment, puis explorent leur territoire
Au soleil couchant , venues du Nord, passent les grues cendrées
Juvénile inexpérimenté
déjà majestueux et instinctivement craint
Son arrivée à l’étang a provoquée l’envol de tous les autres oiseaux.
Il est passé et repassé devant moi avant de se poser dans l’eau et de s’y baigner.
Moment très rare et magique.
J’en ai oublié les moustiques qui pourtant m’assaillent comme jamais, profitant de mon immobilité.
Était ce Artémis, déesse de la nature et de la chasse ? elle même?
Fille de Zeus et de Léto, sœur jumelle d’Apollon
me voila plongé dans la mythologie…
Fin aout,
L’herbe craque sous mes pas dans les prés grillés.
Très lentement, j’avance en veillant à la direction du vent.
Difficile d’approcher les renardeaux qui chassent les sauterelles
ou le chat sauvage qui guette les mulots le long de la roselière .
Les aigrettes et hérons pêchent près des berges, attentifs au moindre frémissement.
Juste avant la nuit,je passe près d’ un faon de chevreuil goute les herbes des vasières.
Il ne m’a pas repéré lorsque je suis reparti dans la nuit.
L’automne et les colchiques, peut être la pluie? enfin?
L’herbe est rare et rase dans les prés
Les ombelles des carottes y dominent quelques fleurs de trèfle
Que dégustent les lièvres et les ragondins.
Les sauterelles et les criquets qui y ont trouvé refuge font le régal des cigognes.
C’est leur seule source de nourriture en ce moment, avec, au pays des étangs, les écrevisses. Écrevisses « importées » et invasives…
Les hérons aussi s’en régalent et partagent aussi les petits poissons et larves de libellules avec les grèbes huppés.
Les balbuzards recherchent des poissons un peu plus gros,mais pour les jeunes balbuzards ce sont le plus souvent des bredouilles , plongeons trop profonds parfois ou carrément à côté de la cible. Ils peuvent encore compté sur les adultes qui apportent matin et soir un poisson sur l’aire.
Avec l’été et la sécheresse qui se prolonge le niveau de l’eau baisse sur l’étang.
Sur les vasières les chevaliers guignettes et les bergeronnettes coursent les insectes qui s’y développent.
Un couple de grèbes huppés qui mène rudement ses petits, une plume pour le repas?
Un couple de grèbes huppés qui mène rudement ses petits, une plume pour le repas?
C’est pour les aider à digérer et envelopper les arêtes des poissons.
Milans noirs et mouettes cueillent les poissons en surface.
Deux jeunes vanneaux huppés s’ébrouent après le soin du plumage.
Apprentissage pour les jeunes balbuzards pêcheurs, se poser, redécoller.
Jeux de poursuites, piqués et frôlements à la surface de l’eau
15 juillet, 5h20, avant le lever du soleil.
Je distingue en lisière deux silhouettes dans la pénombre, deux chevreuils.
Le vent n’est pas très favorable pour une approche.
J’avance de 30m le long de la haie et j’attends; je ne distingue plus que les oreilles.
Il y a 3 chevreuils, une chevrette et ses deux faons qui cueillent des brins d’herbes, des fleurs de trèfles
et s’avancent lentement dans le pré, vers les premières taches de lumière.
La chevrette est nerveuse, les faons démarrent un court galop…
C’est un brocard qui est sort de la forêt.
Mais une voiture passe sur la route ,des coups de klaxon intempestifs.
Le brocard repart très vite. Le pré s’est vidé…
Deux jours plus tard, dans la pâture à coté un renard mulote. J’ai attendu mais il n’est pas venu plus près…
Et dans le jardin je retrouve un hérisson adolescent, depuis qu’il fait trop chaud il sort le jour pour boire.
Il y a aussi au fond du jardin un hérisson bien plus gros que je ne vois qu’au crépuscule.
Depuis la mi juin, quelques papillons, observés surtout en lisière
Juste avant la chaleur,l’herbe était encore verte.
Les lièvres sortent des blés pour grignoter le trèfle.
Sur l’étang, malgré le niveau d’eau bas, les grèbes continuent de recharger leur nid d’algues.
Les jeunes oies pâturent sous la surveillance des adultes.
Pour ne pas les déranger je passe le long de la haie où nichent les pies grièches.
Au dessus des coquelicots de jeunes bergeronnettes des ruisseaux gobent les insectes…
Dans la roselière les jeunes hérons pourprés se sentent à l’étroit dans leur nid
Alors que les adultes poursuivent leurs navettes pour les ravitailler
Au lever du jour,
un chevreuil bien mal en point
un renard en maraude
une jeune buse qui piaule
une pie grièche qui alarme
Grande agitation chez les balbuzards
Un premier jeune s’est envolé la femelle alarme vraiment beaucoup
C’est une autre femelle de balbuzard qui fréquente de trop près le territoire
Des poursuites rapides entre les arbres, de l’intimidation, puis retour au calme . Le jeune revient un moment à l’aire, puis repart.
Sur les chemins et les pistes chaque matin une nouvelle rencontre
Dans un paysage devenu rare, où entre les parcelles de céréales subsistent des prés, des haies et des bosquets,
je me laisse surprendre par un chevreuil ou un renard, plus rarement par un chat sauvage.
Le lièvre qui galope sur le chemin fait fuir les insectes que cueille la pie grièche.
La bondrée apivore survole les prairies, les chardonnerets récoltent les graines de centaurées et une multitude de papillons décollent sous mes pas.