Le printemps passe si vite.
Tout me semble s’accélérer, le feuillage qui se déploie, les fleurs qui s’épanouissent .
Les insectes aussi suivent l’avancement de la végétation.
Et les oiseaux aussi n’ont plus un instant à perdre
Images du Saulnois,pays des étangs
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Le printemps passe si vite.
Tout me semble s’accélérer, le feuillage qui se déploie, les fleurs qui s’épanouissent .
Les insectes aussi suivent l’avancement de la végétation.
Et les oiseaux aussi n’ont plus un instant à perdre
Début mai de petits échassiers font escale sur l’assec de l’étang.
Les tout Petits Gravelots commencent même des parades
Des grues ont décidé de rester, et même un couple de Courlis cendré a choisi une prairie où les premiers oisons pâturent.
Les hirondelles ramassent de la terre sur une partie de prairie dénudée pour construire leurs nids .
En forêt les gobes mouches à colliers chantent, la cigogne noire décolle de l’étang et survole les arbres de la lisière
Il y a juste un mois les mésanges à longue queue commençaient à nourrir leurs petits. Après avoir passé près de 15 jours à couver dans le nid en forme de boule, la femelle s’est retrouvée avec la longue queue déformée.
Puis, après 3 semaines au nid, les jeunes se sont envolés et tournent maintenant dans les buissons où les parents entament une seconde couvée.
Floraisons et insectes
Regarder à hauteur d’herbe pour découvrir le
Peuple de l’herbe.
Parfois minuscule , presque invisible mais indispensable au cycle annuel .
Se méfier quand même des tiques qui attendent le chaland, agrippées sur les herbes sèches du bord du chemin.
Les oiseaux se placent bien en évidence pour surveiller leur territoire et montrer leur présence.
En lisière, les chevreuils profitent de l’herbe nouvelle que grignotent aussi mulots et campagnols.
Petits rongeurs qui seront la proie des milans, crécerelle ou chat forestier. Ce jeune chat mâle n’a certainement pas encore de territoire et sort loin de la forêt.
Tout comme ce jeune chevreuil encore en velours pourchassé par le brocard dominant et qui semble perplexe devant mon objectif
Petites boules de plumes, les orites à longue queue construisent leur nid dès la mi mars.
Il leur faut plus de quinze jours et des centaines de navettes pour achever leur nid en boule.
Composé de mousses et de lichens assemblés avec des toiles d’araignées et de petits brins d’herbes, il est garni à l’intérieur par une multitude de plumes et de poils.
Premiers signes de la fin de l’hiver, les clochettes des nivéoles
Puis le joli-bois aux fleurs roses très odorantes
Avant le déploiement du tapis blanc des anémones sylvie
Toutes se hâtent avant l’apparition du feuillage qui obscurcira les sous bois.
Je m’approchai d’un pas rapide d’un emplacement d’où j’espérais voir les cygnes sauvages, des cygnes de Bewick et des cygnes chanteurs.
En longeant la haie,soudain, au bas d’une clôture, une silhouette un peu ronde, un chat forestier, Felis sylvestris
Je me fige, débloque le trépied, essaie , très lentement, de me mettre au ras du sol.
Juste 15 minutes pour l’observer qui écoute, s’approche du mulot.
Le vent tourne légèrement, il repère un intrus et traverse toute la pâture pour se glisser dans la haie.
Il ne ressortira pas. Je continue d’avancer, plus attentif cette fois.
Et un autre chat sauvage au milieu du pré!!
Finalement j’aperçois les cygnes au coucher du soleil
et une grosse surprise au retour, encore un autre chat forestier , puis un renard…
C’est la saison des amours pour les chats forestiers.
aux premières lueurs les grues s’envolent bien avant le lever du soleil .
Au ras de l’eau, suivies par les grandes aigrettes, elles survolent la presqu’île.
Le soir, en lisière, un busard en chasse m’ignore mais le grand corbeau me signale à tous.
Il fait presque nuit quand les grues reviennent vers leur reposoir nocturne,
puis il n’y a plus que le chant des hulottes et le vent dans les arbres.