Cigognes

Les cigognes blanches ont profité des quelques jours de chaleurs et des ascendances qui se sont formées pour entamer leur migration. Un groupe d’une vingtaine a survolé le village le 14 aout.

En fin d’après midi, le 17 aout, un grand oiseau s’envole du parc à vaches. Je pense à un héron surpris par mon passage sur le chemin, mais c’est plus la silhouette d’une cigogne mais pas de certitude .

Le lendemain matin, j’explore minutieusement la vaste praire, scrute les lisières et finalement je trouve deux oiseaux perchés sur une branche horizontale; et plus loin, mais à peine visible deux autres. Grandes pattes rouges, becs rouges, plumage noir. L’ une des premières se tourne, ce sont bien des cigognes noires.

Le surlendemain je m’installe à la nuit derrière les roseaux du ruisseau qui longe le pré.

Les vaches pâturent et lentement les cigognes sortent de la brume. Elles traversent la parcelle en capturant des insectes , sauterelles et criquets et des vers de terre.

Une cigogne juvénile se rapproche lentement.

Les deux jours suivants il n’y a plus que la jeune cigogne reconnaissable à son bec et ses pattes roses verdâtres et à son plumage noir plus terne. Elle se rapproche encore…

Aux premiers rayons du soleil elle est dans la haie, puis elle regagne son perchoir en lisière.

Ce matin il me semblait que je l’attendais en vain quand, juste avant une très grosse averse elle a traversé rapidement mon champ de vision.

Chaud au bord de l’étang

Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Et à proximité de l’étang il ne fait guère plus frais et il faut faire avec les moustiques

Les oiseaux limitent leur activité et ce n’est que dans les premières heures du jour ou le soir qu’ils bougent un peu.

Derrières les herbes de la berge passent une couleuvre à collier et une nichée de colverts

et le martin pêcheur interrompt ses passages éclairs pour un brin de toilette, juste devant moi.

Le soir le soleil dessine un ciel d’orage rouge et noir

Parfois l’attente est longue et me permet de détailler le plumage et les attitudes d’un grand cormoran. Il y a aussi les hérons qui se disputent leurs bons coins de pêche. Les jeunes , envolés récemment n’ont aucune notion du protocole.

Il y a aussi, parfois un héron pourpré qui sort de la roselière, et encore plus rarement des foulques avec leurs poussins.

Il fait chaud et s’ajoute encore la chaleur et la poussière du Sahara avec la poussée du Sirocco jusqu’au pays des étangs…

Petits chahuteurs

 Cela fait plus de 15 jours que je visite régulièrement  des sites où je pense pouvoir les observer.

 Mais il fait froid, humide . Et le vent ne les incite pas à sortir.

 Et surtout,à chaque fois  il y a une activité humaine à proximité.

 Et l’humain c’est malheureusement pour presque toutes les bêtes l’ennemi…Je ne renonce pas mais je me fais une raison: c’est loupé pour cette année.

 Je change complètement de secteur pour voir s’épanouir les premières orchidées.

 Et , il y a juste une semaine, une chevrette alarme, une renarde se faufile dans les herbes hautes.

 C’est loin, plus de 300m, mais peut être?

J’y retourne hier et au détour d’un chemin, à peine moins loin cette fois, je vois arriver la renarde et  les herbes qui s’agitent.

 Les petits surgissent et se jettent sur elle!!!

Difficile de trouver un emplacement pour les observer de plus près, c’est accidenté et plein de buissons de pruneliers et d’herbes sèches.

  Ce matin le vent n’est pas fort, de Sud Ouest, il y a des nuages, quelques courtes trouées de lumière.

 Je m’installe, un buisson me pique le dos, près de quatre heures d’attente et 30 minutes d’effervescence.

Magique, malgré le manque de soleil

Renouveau

En partant pour le bal des lièvres

j’ai rencontré un lièvre solitaire, deux chevreuils le long d’une haie

trois hirondelles perchées sur un fil.

Plus loin, des mésanges cueillaient les chenilles dans les fleurs des pruneliers…

 Dans la rosée il y avait un,deux, trois, quatre lièvres qui se suivaient,

grignotant un brin d’herbe à l’occasion, faisant un brin de toilette lors d’une pause, avant de reprendre leur ronde.

 En les quittant j’ai croisé trois chevreuils en pleine sieste,

 une pie bavarde  dans les pâquerettes, cinq moineaux sur un toit…

Instants fugaces et magiques

 une matinée calme, des oiseaux seulement au loin:

 des grues posées, un grand groupe en vol,

 des mouettes derrière un tracteur,

 des aigrettes et des canards pilets

 mais des projets d’approche et d’affut pour les jours à venir.

  Il est 11h45, de la route je perçois un mouvement dans l’herbe.

 Juste le temps de rentrer dans un chemin et déjà le chasseur est prêt à bondir

 L’observation n’a duré qu’une minute, et entre la première et la dernière image il y a 38 secondes!!!

 Le chat a traversé la route avec le mulot, une voiture arrivait qui heureusement a ralentie.

  Il y a quelques jours j’avais guetté ce chat sauvage en lisière de forêt sans penser qu’il traversait aussi la route départementale.

 

Floraisons vernales

Dans les sous bois, explosion des fleurs.

Floraisons courtes des plantes au sol, qui vont terminer la mise en réserve avant l’apparition des feuilles des arbres.

Et première floraison de pruniers.

Avant le printemps

Une journée ensoleillée,

 je guettais le retour des grands rapaces mais c’est l’un des plus petits oiseaux qui est venu vers moi.

Je m’étais posté sans le savoir trop près de l’endroit où ce troglodyte mignon construit son nid. J’ai reculé de quelques pas et il n’a plus cessé de transporter de la mousse.

 Il y a aussi eu une mésange bleue qui s’est perché au-dessus de moi pour décortiquer une faine et un couple de grimpereaux des bois qui cherchait un emplacement pour leur nid.

 Quand je les ai laissés au milieu de l’après midi j’ai surpris un brocard qui voulait changé de bosquet. Il n’a pas oser passer …Son pelage est tout peigné par les branches des buissons qu’il vient de traverser.

 J’ai attendu qu’il s’éloigne pendant que le pouillot véloce et la mésange nonnette  s’activaient dans les saules. Plus loin un étourneau gobait les dernières cenelles.

Il y a aussi eu de grands vols de pigeons ramier qui remontent vers le Nord et des grues qui font une étape dans leur grand voyage.

 

Premières floraisons

.

Juste un petit tour en forêt pour admirer le début de l’explosion printanière

 Un tapis de Nivéoles,

  le buisson de fleurs roses du Bois-joli,

 le soleil miniature des tussilages et les toutes premières scilles à deux feuilles.

 Bientôt les Jonquilles et un peu plus d’insectes sur les fleurs.

Il faisait un peu froid pour les insectes mais ce n’est que partie remise

Froid et lumière

en forêt

les roitelets accompagnent les mésanges nonnettes et bleues

Pendant que les acrobates,tarins des aulnes insensibles au vent, décortiquent les cônes des aulnes glutineux

Les grives et les merles se gavent de cenelles, il fait vraiment froid

 et sur l’étang gelé les cygnes et foulques attendent des jours meilleurs

les aigrettes guettent les rares poissons entre les roseaux où l’eau n’est pas gelée

Sarcelles et harles piettes ne quittent pas les dernières eaux libres