Il était déjà 7h ce matin, un peu tard,mais j’ai quand même fait un tour pour aller voir les chouettes.
Et en chemin, un lièvre à traversé la route.
Dans le pré, juste avant les derniers vestiges du verger où nichent les chouettes, deux faons de chevreuil!! Une chevrette et un brocard étaient de l’autre côté , dans les chaumes d’orges, ils sont partis trop vite…
Et j’ai vu la première sortie des petites chevêches, bien surveillées par les parents.
Lorsque la pluie s’est renforcée, deux grues se sont posées dans le pré et une centaine d’oies cendrées dans les chaumes.
Toujours très méfiants , leur priorité est de se nourrir.
Geai des chênesGeai des chênesGeai des chênesÉtourneau sansonnetÉtourneau sansonnetÉtourneau sansonnetCorneille noireÉtourneaux sansonnetsMésange bleueÉtourneau sansonnetMésange bleuePinson des arbresCorneille noireCorneille noireCorneille noireCorneille noireCorneille noireÉtourneau sansonnetMésange bleuePinson des arbresÉpervier d’EuropeÉpervier d’EuropeMésange charbonnièreMésange nonetteMésange charbonnièreFamille de grues cendréesChevreuils et oies cendréesGrues cendréesGrues cendréesChevreuils dans les blésCheveux de glace et floconsCheveux de glace et flocons de neige21 janvier 202325 cm de neigeRorbach sous la neigeJoli-boisNoisetierMardelleÉrable champêtreTraces de blaireauLisièreAulne glutineuxNéottie nid d’oiseauRorbach
Les noix ont mûri,avec le vent elles tombent en pluie.
Un lutin roux court dans tous les sens.
Il semble dépassé et ne plus savoir où ramasser, où cacher ses réserves hivernales.
Les fauvettes ont vidé le sureau, et les mésanges pillent les tournesols à peine défleuris.
Tariers pâtres et Rouges-queues noirs plongent sans discontinuité dans l’herbe pour gober les insectes.
Pour tous l’équinoxe est le signal qu’il faut vite se préparer à la saison froide.
Lutin dans le pommierApproche attentiveGrand bond en avantRougequeue noirPouillotfauvette à tête noire dans le sureauMésange bleueTarier pâtre juvénileTarier pâtre Écureuil roux
Tapis de crocusPerce neigesNivéolesAbeille mellifèreA la recherche du nectarDernières nivéolesPetit épicéas de 3 ansMoussesArabette de printempsPotentille stérileCapsulesPulmonairePonte de grenouilles roussesMardelle et moussesBousierPrimevère , traces du SaharaFleur d’orme lisseDaphné mezereumAnémone sylvieAnémone sylvieAnémone sylvieFicaireFicaireTussilageTussilage et méligétheMéloé
Ballet aérien d’ailes légères, une poursuite d’ une demi douzaine de papillons blancs tachés de noir s’élève au-dessus de la haie. Ils redescendent pour butiner les fleurs d’Asters qui s’épanouissent à l’abri du vent du Nord. J’ai compté jusqu’à dix-sept Piérides ensembles dans le jardin.
Presque aussi nombreux les Paons du Jour semblent disparaitre quand ils ferment leurs ailes. Leurs chenilles ont fait leur régal des orties du bord des chemins.
Plus éclatants, les Petit Nacrés changent rapidement de fleur à la moindre ombre qui les effleure .
Les Belles Dames font le plein de nectar, elles ont besoin de beaucoup d’énergie pour leur voyage vers le sud. Certaines, nées parfois bien plus au nord, vont tenter de regagner les bords de la Méditerranée voire l’Espagne ou le Maroc avant de revenir l’année prochaine.
Les Paons du jour vont chercher des abris, dans un lierre épais, une cave ou un grenier où ils vont attendre le printemps pour ressortir. Comme le Citron qui passe tout l’hiver caché à l’abri et vole parfois dès les premiers jours de mars. Une autre espèce qui hiverne mais qui a une première génération en juin-juillet, le Robert-le-Diable (Polygonia c-album) qui comme son nom l’indique, a une tache en forme de C blanc au revers des ailes postérieures.
D’autres passent l’hiver au stade d’œufs, de nymphe ou de chenille. Les plus rares et menacés sont les azurés et cuivrés. La plupart des espèces pondent leurs œufs sur des plantes pour lesquelles leurs chenilles sont spécifiques. Certaines espèces sont ainsi inféodées strictement à des milieux particuliers où ces plantes vivent et sont souvent menacées de disparition quand ces milieux régressent.
Certains Azurés, comme Lysandra coridon, etc.), ont des chenilles qui, après leur troisième mue, se laissent capturer par des fourmis qui les entraînent dans leur fourmilière (ou gagnent la fourmilière par elles-mêmes). Là, la chenille va se nourrir des œufs et des larves des fourmis, mais en échange, la chenille, puis la nymphe, vont sécréter des jus sucrés qui semblent faire le bonheur des fourmis qui les lèchent.
Pas besoin d’aller très loin pour admirer de belles acrobates;
Les tournesols du jardin mûrissent à peine que déjà les mésanges bleues ont repéré l’aubaine.
Et les hirondelles se regroupent dans les arbres avant de partir chasser les moucherons et moustiques au-dessus des étangs.Elles se reposent aussi sur les fils du téléphone.
Les mésanges et les hirondelles se font des réserves de graisse, les unes pour les jours de froid les autres pour avoir assez d’énergie pour leur grand voyage vers l’Afrique..
Le Pic vert se régale des fourmis qui ont édifié leurs nids sur la pelouse, les pies par contre ont ramassé les dernières mirabelles au sol.