Écureuils

Acrobates et gourmands

Très régulièrement,un parfois deux lutins roux visitent le noyer du jardin

ne s’arrêtant quelques instants qu’en haut de l’arbre .

Puis redescendent pour ramasser les noix partiellement écrasées disposées pour les oiseaux.

Premières fleurs

Mi février,

Des tapis de fleurs,

Lumineux dans la grisaille ,

Où se noient les abeilles

Les jours de soleil.

Déjà commencent à se faner les premiers crocus, nivéoles et perce-neige

Neige, Blanc

Si peu souvent, la neige recouvre tout;

Modifie le paysage

les habitudes et le comportement des oiseaux.

Toujours très méfiants , leur priorité est de se nourrir.

Jardin d’hiver

Sous le grand noyer, au rendez vous des gourmets

 Toujours en mouvement, sauf quand il décortique une noix

 L’écureuil ne laisse guère de miettes pour les mésanges ou les pics épeiches

 En lisière le troglodyte mignon  se faufile entre les touffes d’herbes sèches

 et dans la pâture le renard mulote

Dans le jardin

Les noix ont mûri,avec le vent elles tombent en pluie.

Un lutin roux court dans tous les sens.

Il semble dépassé et ne plus savoir où ramasser, où cacher ses réserves hivernales.

 Les fauvettes ont vidé le sureau, et les mésanges pillent les tournesols à peine défleuris.

 Tariers pâtres et Rouges-queues noirs  plongent sans discontinuité dans l’herbe pour gober les insectes.

 Pour tous l’équinoxe est le signal qu’il faut vite se préparer à la saison froide.

Réveil

Le printemps est arrivé si vite

et les premières fleurs sont déjà fanées

Les fruits se forment

Abeilles , mouches et moucherons n’ont pas chômé

Dès que l’air se réchauffe ils n’arrêtent plus.

Retour sur 2021

52 semaines, 56 images

Une année sur les sentiers et les chemins

Avec leurs hôtes connus ou espérés.

Des rencontres qui ponctuent le passage du temps

Un cycle qui recommence avec la promesse de retrouvailles

Et de surprises aussi

Papillons

Ballet aérien d’ailes légères, une poursuite d’ une demi douzaine de papillons blancs tachés de noir s’élève au-dessus de la haie. Ils redescendent pour butiner les fleurs d’Asters qui s’épanouissent à l’abri du vent du Nord. J’ai compté jusqu’à dix-sept Piérides ensembles dans le jardin.

Presque aussi nombreux les Paons du Jour semblent disparaitre quand ils ferment leurs ailes. Leurs chenilles ont fait leur régal des orties du bord des chemins.

Plus éclatants, les Petit Nacrés changent rapidement de fleur à la moindre ombre qui les effleure .

Les Belles Dames font le plein de nectar, elles ont besoin de beaucoup d’énergie pour leur voyage vers le sud. Certaines, nées parfois bien plus au nord, vont tenter de regagner les bords de la Méditerranée voire l’Espagne ou le Maroc avant de revenir l’année prochaine.

Les Paons du jour vont chercher des abris, dans un lierre épais, une cave ou un grenier où ils vont attendre le printemps pour ressortir. Comme le Citron qui passe tout l’hiver caché à l’abri et vole parfois dès les premiers jours de mars. Une autre espèce qui hiverne mais qui a une première génération en juin-juillet, le Robert-le-Diable (Polygonia c-album) qui comme son nom l’indique, a une tache en forme de C blanc au revers des ailes postérieures.

D’autres passent l’hiver au stade d’œufs, de nymphe ou de chenille. Les plus rares et menacés sont les azurés et cuivrés. La plupart des espèces pondent leurs œufs sur des plantes pour lesquelles leurs chenilles sont spécifiques. Certaines espèces sont ainsi inféodées strictement à des milieux particuliers où ces plantes vivent et sont souvent menacées de disparition quand ces milieux régressent.

Certains Azurés, comme Lysandra coridon, etc.), ont des chenilles qui, après leur troisième mue, se laissent capturer par des fourmis qui les entraînent dans leur fourmilière (ou gagnent la fourmilière par elles-mêmes). Là, la chenille va se nourrir des œufs et des larves des fourmis, mais en échange, la chenille, puis la nymphe, vont sécréter des jus sucrés qui semblent faire le bonheur des fourmis qui les lèchent.

Oiseaux des jardins

Pas besoin d’aller très loin pour admirer de belles acrobates;

 Les tournesols du jardin mûrissent à peine que déjà les mésanges bleues ont repéré l’aubaine.

 Et les hirondelles se regroupent dans les arbres avant de partir  chasser les moucherons et moustiques au-dessus des étangs.Elles se reposent aussi sur les fils du téléphone.

 Les mésanges et les hirondelles se font des réserves de graisse, les unes pour les jours de froid les autres pour avoir assez d’énergie pour leur grand voyage vers l’Afrique..

Le Pic vert se régale des fourmis qui ont édifié leurs nids sur la pelouse, les pies par contre ont ramassé les dernières mirabelles au sol.

Au jardin

Régulièrement, mais à un horaire insolite il traverse le jardin. En milieu de journée, ce qui est très inhabituel pour un hérisson, la boule de piquants grimpe les trois marches qui mènent au verger. Il va très vite le long de la haie avant de s’éclipser dans les massifs de fleurs.

Cela fait plus de 20ans que des hérissons fréquentent le jardin, plusieurs fois des petits sont nés dans la haie ou sous l’appentis.

Il y a aussi, sur le noyer, les sittelles et grimpereaux, dans la haie, les moineaux et les pies grièches.

Et les jeunes pies bavardes qui se mettent à l’ombre

Dans le pré en face, après le passage des génisses deux renardeaux en quête .

Dans le poirier les jeunes hirondelles des fenêtres se rassemblent, jouent et se reposent après les fausses alertes au faucon hobereau.

et sur un fil le mâle du couple d’hirondelle rustique surveille, elles ont une deuxième nichée en cours.