Aigrettes

Il y en a un peu partout, mais les grands hérons blancs, (Ardea alba ; littéralement  » héron blanc ») sont surtout présents sur les étangs.

Les grandes aigrettes animent les paysages, posées dans les prés ou en vol quand elles rejoignent ou quittent leurs dortoirs.

Au bord de l’étang elles se regroupent pour profiter du niveau qui baisse lorsque les vannes s’ouvrent progressivement pour la vidange des étangs et permettre la pêche au filet.

D’autres oiseaux sont attirés par l’aubaine…

Pygargues

Le plus grand aigle d’Europe reste discret.

Depuis 2 mois les adultes sont quasi invisibles.

Les juvéniles, dans leur recherche de nourriture mais aussi dans leur besoin d’explorer le territoire, sont plus visibles. Mais ils se tiennent loin des activités humaines, leur observation se fait souvent à grande distance. Ainsi l’accrochage entre le jeune mâle de l’année et la femelle de l’an dernier c’était à plus d’un kilomètre.

Balbuzards

Balbuzards de passage

Venant peut être de Suède ou de Finlande

Ils font escale quelques jours pour refaire des réserves avant d’aller vers le Sud

Pour traverser la Méditerranée , puis le Sahara pour certains.

D’autres rejoignent les côtes atlantiques qu’ils suivent jusqu’en Mauritanie ou le Cameroun

Si tout se passe bien, ils reviendront en mars pour nicher.

Cigognes noires

La halte se prolonge.

Restant toujours aussi farouches et discrètes

Les cigognes noires se sont pourtant, un jour, exposées à la vue de tous.

Mais très rares sont ceux qui les ont vues, perchées près de l’étang en fin de matinée…

Cigognes

Haltes migratoires, fin du mois d’août, début de septembre

Noires et blanches, elles passent par ici pour gagner le Sud.

Avant de franchir la Méditerranée, elles font des réserves pour leur long voyage.

Bien visibles dans les champs,voire sur les toits, les cigognes blanches voyagent le plus souvent en groupe.

Les cigognes noires, plus discrètes et bien plus rares, restent loin des humains.

Elles prolongent l’escale sur les berges des étangs ou les prairies humides.

Envols, en vol

Les oiseaux, secrets et discrets, s’envolent souvent au moindre dérangement.

La crainte des humains est si fortement ancrée que leur observation n’est, la plupart du temps , possible qu’ à distance .

Pourtant leur vol , ample ou papillonnant, est un spectacle fascinant.

Dans la plaine cultivée

L’herbe à été fauchée partout et les moissons sont bien avancées.

Leurs habitants sont déboussolés d’être ainsi mis à découvert.

Un renardeau a trouvé une prairie plus humide où l’herbe repousse et où il chasse les sauterelles.

Les chouettes chevêches se sont rapproché du village , elles chassent les mulots qui se sont réfugiés sous un vieux tas de pneus.

La chevrette conduit ses faons vers le rideau d’arbres qui borde un petit ruisseau , là ou il reste de l’herbe verte.

Les lièvres fréquentent les bords de champs et de chemins, les lisières pour s’éclipser discrètement en cas de danger. Un petit levraut vient à ma rencontre, me dépasse et sursaute quand soudain il arrive à ma hauteur. Il file sur 20 mètres puis se demande si c’était une menace sérieuse et reprend sa pérégrination.

Hérons & Cie

Très tôt le matin un premier balbuzard prend son envol,

le second se lance peu après, le troisième va encore rester un jour de plus.

Au dessus des champs et des prés, les oiseaux cherchent soit des graines comme les Moineaux, ou des mulots et des sauterelles, comme les Cigognes, Busard des roseaux ou Milans noirs

Pelouses en juin

Les pelouses calcaires étaient encore vertes et fleuries en juin

Elles sont maintenant grillées par le soleil et la sécheresse

Les fleurs et les papillons ne sont plus qu’un souvenir

Passe passe le temps…

Les faons ont grandi

8 juin, près d’un chemin en forêt un faon gambade en suivant sa mère

Je le retrouve, bien grandi, 20 jours plus tard, quasiment au même endroit. Il n’a presque plus de tâches blanches.

Le lendemain en allant observer les oiseaux des marais, dans un champ de blé, une chevrette dont je ne vois que les oreilles et le museau quand elle déguste les feuilles de liseron, se rapproche de la roselière. Parfois devant elle, parfois derrière elle, les blés ondulent: elle est accompagnée par un ou deux faons.

Elle m’aperçoit- je suis complètement à découvert- et s’éloigne en alarmant. C’était plus pour attirer l’attention sur elle car les faons , insouciants sont sortis tout près de moi. mais la méfiance,gage de leur survie les incite à fuir rapidement.