La migration des oiseaux réserve souvent des surprises et de belles rencontres.
Je rentrais bredouille après une sortie de quatre heures quand en levant la tête, j’aperçois un peu loin certes mais bien identifiables, cinq cigognes noires, deux adultes et trois juvéniles.
En migration , elles passent en vol glissé d’une ascendance à l’autre.
Hier soir, à l’affut, d’autres belles surprises qui confirment qu’il faut vraiment solliciter la chance:
Quatre grues cendrées se posent devant moi, alors que j’attendais les chevreuils. Je les ai entendues plusieurs durant l’été qu’elles ont passé entre les roselières et les prairies humides. Elles m’offrent leur chorégraphie…
Puis un héron se pose et capture un gros campagnol, s’ébroue à contre jour au soleil couchant.
Et alors que le soleil s’est couché, j’ai approché un chevreuil à 15 mètres avant qu’une petite saute de vent ne me fasse découvrir.