Renouveau

Le printemps passe si vite.

Tout me semble s’accélérer, le feuillage qui se déploie, les fleurs qui s’épanouissent .

Les insectes aussi suivent l’avancement de la végétation.

Et les oiseaux aussi n’ont plus un instant à perdre

retours, encore

Début mai de petits échassiers font escale sur l’assec de l’étang.

Les tout Petits Gravelots commencent même des parades

Des grues ont décidé de rester, et même un couple de Courlis cendré a choisi une prairie où les premiers oisons pâturent.

Les hirondelles ramassent de la terre sur une partie de prairie dénudée pour construire leurs nids .

En forêt les gobes mouches à colliers chantent, la cigogne noire décolle de l’étang et survole les arbres de la lisière

Printemps

Il y a juste un mois les mésanges à longue queue commençaient à nourrir leurs petits. Après avoir passé près de 15 jours à couver dans le nid en forme de boule, la femelle s’est retrouvée avec la longue queue déformée.
  Puis, après 3 semaines au nid, les jeunes se sont envolés et tournent maintenant dans les buissons où les parents entament une seconde couvée.

Avril

Floraisons et insectes

Regarder à hauteur d’herbe pour découvrir le

Peuple de l’herbe.

Parfois minuscule , presque invisible mais indispensable au cycle annuel .

Se méfier quand même des tiques qui attendent le chaland, agrippées sur les herbes sèches du bord du chemin.

Chat forestier et chevreuils

Les oiseaux se placent bien en évidence pour surveiller leur territoire et montrer leur présence.

En lisière, les chevreuils profitent de l’herbe nouvelle que grignotent aussi mulots et campagnols.

Petits rongeurs qui seront la proie des milans, crécerelle ou chat forestier. Ce jeune chat mâle n’a certainement pas encore de territoire et sort loin de la forêt.

Tout comme ce jeune chevreuil encore en velours pourchassé par le brocard dominant et qui semble perplexe devant mon objectif

Grands corbeaux

Exceptionnels en plaine il y a quelques années,

les grands corbeaux se signalent par leurs cris et leurs parades acrobatiques.

Ils survolent les crécerelles à l’affut, les chevreuils qui se glissent sous les clôtures.

Pour les grues c’est l’heure du départ.

Cigognes blanches

Juste derrière la haie du jardin trois oiseaux blancs se posent.

Puis cinq autres, d’autres encore…une pause dans le voyage retour pour une trentaine de cigognes blanches.

Après les averses elles repartent vers le Nord

Haute couture

Petites boules de plumes, les orites à longue queue construisent leur nid dès la mi mars.

Il leur faut plus de quinze jours et des centaines de navettes pour achever leur nid en boule.

Composé de mousses et de lichens assemblés avec des toiles d’araignées et de petits brins d’herbes, il est garni à l’intérieur par une multitude de plumes et de poils.

Floraisons

Premiers signes de la fin de l’hiver, les clochettes des nivéoles

Puis le joli-bois aux fleurs roses très odorantes

Avant le déploiement du tapis blanc des anémones sylvie

Toutes se hâtent avant l’apparition du feuillage qui obscurcira les sous bois.

Grues , en halte migratoire

De grands vols traversent la France depuis la mi-février. Sur la diagonale qui va du Pays Basque au Luxembourg, certaines font une pause dans les champs derrière la maison. Les 1er et 2 mars il y en avait près de 600…

Et le 3 mars ce sont 61 000  grues cendrées qui sont dénombrées en Hesse, près de Marburg (Allemagne), qui remontent vers leurs sites de nidification. Peut-être certaines avaient-elles fait étape ici, comme cette grue baguée jeune en Pologne.

Très farouches, sensibles au moindre mouvement, il y en a toujours qui interrompent leur recherche de nourriture pour regarder autour d’elles. Et à la moindre alerte , au mieux elles s’éloignent rapidement ou s’envolent toutes. J’ai dû attendre 3 jours pour qu’elles se rapprochent suffisamment .