Le retour des balbuzards

Fin mars, début avril , je guette les secteurs où les balbuzards pêcheurs stationnent à leur retour de migration.

En attendant, avec les premiers jours chauds, les saules ont fleuri et attirent les papillons et les abeilles .

Les pouillots capturent les petits coléoptères et moucherons dans les chatons des saules.

Les retrouvailles des balbuzards se font sur un arbre mort à proximité de l’aire. Ils pêchent aussi pour reprendre des forces après leur grand voyage.

A l’étang, les nettes rousses se reposent sur l’eau, le busard des roseaux explore la roselière et, sur un saule de la berge les milans noirs ont repris la construction de leur nid.

Juste à coté des balbuzards un oiseau noir se pose, un cri aigu un peu sauvage: un pic noir.

C’est le plus grand de nos pics. Un second se pose juste à coté, ils sont loin , mais après l’accouplement ils se rapprochent.

Renouveau

En partant pour le bal des lièvres

j’ai rencontré un lièvre solitaire, deux chevreuils le long d’une haie

trois hirondelles perchées sur un fil.

Plus loin, des mésanges cueillaient les chenilles dans les fleurs des pruneliers…

 Dans la rosée il y avait un,deux, trois, quatre lièvres qui se suivaient,

grignotant un brin d’herbe à l’occasion, faisant un brin de toilette lors d’une pause, avant de reprendre leur ronde.

 En les quittant j’ai croisé trois chevreuils en pleine sieste,

 une pie bavarde  dans les pâquerettes, cinq moineaux sur un toit…

Pulsatilles

 C’est toujours un régal pour les yeux.

 Une pelouse de pulsatilles au printemps,

 une pelouse mauve et ondoyante

 scintillante le matin à contre jour

 et quelques violettes bleues pâles

 et  aussi des potentilles

 Mais attention: chaque fois sur cette pelouse des tiques, j’en vois, par dizaines, au sommet des tiges sèches qui attendent le chaland.

 Mais il faut prendre ses précautions: vêtements clairs, chaussettes pardessus le pantalon, chemise bien serrée puis inspection

Instants fugaces et magiques

 une matinée calme, des oiseaux seulement au loin:

 des grues posées, un grand groupe en vol,

 des mouettes derrière un tracteur,

 des aigrettes et des canards pilets

 mais des projets d’approche et d’affut pour les jours à venir.

  Il est 11h45, de la route je perçois un mouvement dans l’herbe.

 Juste le temps de rentrer dans un chemin et déjà le chasseur est prêt à bondir

 L’observation n’a duré qu’une minute, et entre la première et la dernière image il y a 38 secondes!!!

 Le chat a traversé la route avec le mulot, une voiture arrivait qui heureusement a ralentie.

  Il y a quelques jours j’avais guetté ce chat sauvage en lisière de forêt sans penser qu’il traversait aussi la route départementale.

 

Sarabande de lièvres

Au détour d’un chemin, un lièvre dressé. En regardant mieux j’en vois un second. Puis un autre encore. Il y en a cinq, c’est le début de la saison des amours. Ils s’observent, se jaugent puis il y en a un qui démarre, et la poursuite commence pour quelques instants avant une nouvelle pause.Le printemps est arrivé !!!

Floraisons vernales

Dans les sous bois, explosion des fleurs.

Floraisons courtes des plantes au sol, qui vont terminer la mise en réserve avant l’apparition des feuilles des arbres.

Et première floraison de pruniers.

Avant le printemps

Une journée ensoleillée,

 je guettais le retour des grands rapaces mais c’est l’un des plus petits oiseaux qui est venu vers moi.

Je m’étais posté sans le savoir trop près de l’endroit où ce troglodyte mignon construit son nid. J’ai reculé de quelques pas et il n’a plus cessé de transporter de la mousse.

 Il y a aussi eu une mésange bleue qui s’est perché au-dessus de moi pour décortiquer une faine et un couple de grimpereaux des bois qui cherchait un emplacement pour leur nid.

 Quand je les ai laissés au milieu de l’après midi j’ai surpris un brocard qui voulait changé de bosquet. Il n’a pas oser passer …Son pelage est tout peigné par les branches des buissons qu’il vient de traverser.

 J’ai attendu qu’il s’éloigne pendant que le pouillot véloce et la mésange nonnette  s’activaient dans les saules. Plus loin un étourneau gobait les dernières cenelles.

Il y a aussi eu de grands vols de pigeons ramier qui remontent vers le Nord et des grues qui font une étape dans leur grand voyage.

 

Premières floraisons

.

Juste un petit tour en forêt pour admirer le début de l’explosion printanière

 Un tapis de Nivéoles,

  le buisson de fleurs roses du Bois-joli,

 le soleil miniature des tussilages et les toutes premières scilles à deux feuilles.

 Bientôt les Jonquilles et un peu plus d’insectes sur les fleurs.

Il faisait un peu froid pour les insectes mais ce n’est que partie remise

Oiseaux des étangs

En passant d’un étang à l’autre

Où les cormorans pêchent en groupe,

des faisans, survivants d’un lâcher automnal déambulent surpris d’être encore là,

des Cigognes de retour de migration font une halte pour se restaurer. Il y en avait 18 dans le parc qui cueillaient les vers de terre.

Plus loin, à l’abri de la haie un autre groupe de migratrices, des grues cendrées , bien plus farouches.

Un ragondin, à l’abri de la roselière, des cygnes sur l’eau des vanneaux huppés sur la vasière.

J’observe les oies cendrées qui inquiètes alarment, un gros rapace dans le ciel!

Un jeune Pygargue semble s’amuser à semer la panique parmi les canards , les hérons et les aigrettes.

Quand il s’éloigne j’observe plus longtemps les cygnes, il y a 18 Cygnes de Bewick. Peu fréquents, ils se reposent et font des réserves avant de rejoindre leurs sites de nidification dans l’arctique russe.