Blanches aigrettes dans la brume et le brouillard
Grèbes huppés, cygnes et cormorans qui glissent sur l’eau
Les pygargues attendent patiemment, puis explorent leur territoire
Au soleil couchant , venues du Nord, passent les grues cendrées







































Images du Saulnois,pays des étangs
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Blanches aigrettes dans la brume et le brouillard
Grèbes huppés, cygnes et cormorans qui glissent sur l’eau
Les pygargues attendent patiemment, puis explorent leur territoire
Au soleil couchant , venues du Nord, passent les grues cendrées
Quelques unes des images de cet été
Le plus souvent saisies très fugacement après plusieurs heures d’attente
Parfois très longues quand avec la température qui remonte les moustiques m’ont repérés. Les couches de filets de camouflage et les répulsifs ne sont plus guère efficaces.
Juvénile inexpérimenté
déjà majestueux et instinctivement craint
Son arrivée à l’étang a provoquée l’envol de tous les autres oiseaux.
Il est passé et repassé devant moi avant de se poser dans l’eau et de s’y baigner.
Moment très rare et magique.
J’en ai oublié les moustiques qui pourtant m’assaillent comme jamais, profitant de mon immobilité.
Était ce Artémis, déesse de la nature et de la chasse ? elle même?
Fille de Zeus et de Léto, sœur jumelle d’Apollon
me voila plongé dans la mythologie…
15 juillet, 5h20, avant le lever du soleil.
Je distingue en lisière deux silhouettes dans la pénombre, deux chevreuils.
Le vent n’est pas très favorable pour une approche.
J’avance de 30m le long de la haie et j’attends; je ne distingue plus que les oreilles.
Il y a 3 chevreuils, une chevrette et ses deux faons qui cueillent des brins d’herbes, des fleurs de trèfles
et s’avancent lentement dans le pré, vers les premières taches de lumière.
La chevrette est nerveuse, les faons démarrent un court galop…
C’est un brocard qui est sort de la forêt.
Mais une voiture passe sur la route ,des coups de klaxon intempestifs.
Le brocard repart très vite. Le pré s’est vidé…
Deux jours plus tard, dans la pâture à coté un renard mulote. J’ai attendu mais il n’est pas venu plus près…
Et dans le jardin je retrouve un hérisson adolescent, depuis qu’il fait trop chaud il sort le jour pour boire.
Il y a aussi au fond du jardin un hérisson bien plus gros que je ne vois qu’au crépuscule.
Au lever du jour,
un chevreuil bien mal en point
un renard en maraude
une jeune buse qui piaule
une pie grièche qui alarme
Grande agitation chez les balbuzards
Un premier jeune s’est envolé la femelle alarme vraiment beaucoup
C’est une autre femelle de balbuzard qui fréquente de trop près le territoire
Des poursuites rapides entre les arbres, de l’intimidation, puis retour au calme . Le jeune revient un moment à l’aire, puis repart.
Réveil à 5h
Les foins sont fauchés, les campagnols se retrouvent à découvert
L’occasion à ne pas manquer pour tous les amateurs…
6h, je suis en bordure d’une prairie juste à côté d’un étang
Loin, apparaissant par instant dans les ondulations du pré, un renard mulote entre les grosses balles de foin.
Je l’attend.
6h20, enfin il se rapproche…Il ne viendra pas plus près.
6h45. Alors que je reviens vers l’étang un héron pourpré me survole juste avant le passage d’un balbuzard pêcheur, il pêchera trop loin.
7h20, le renard longe la roselière. Je fais un grand détour pour ne pas déranger les foulques.
7h40, deux corneilles crient dans une autre prairie, en lisière de forêt.
Le mulot qu’un chat viens d’attraper excite leur convoitise, je m’invite à la fête.
8h11, il se retire dans le bois.
A peine je me retourne pour admirer les coquelicots voici un lièvre qui déboule sur le chemin.
Le temps de me reprendre il est à moins de 5 mètres!!
8h20, cela valait la peine de se lever tôt.
Les chevreuils sont discrets, inquiets et farouches.
Les chevrettes et leurs faons sont dans les herbes hautes et les lisières où les petits sont invisibles.
Parfois , un instant, je distingue un dos moucheté, une petite oreille qui chasse les moustiques.
Les brocards délimitent leur territoire, sur le qui-vive, et méfiant ne se risquent pas à découvert, la chasse est déjà ouverte.
Parfois un levreau, bien vite grandi, croise mon chemin.
Les oiseaux aussi s’inquiètent de mon passage.
Pour les déranger le moins possible je reste sur les sentiers et admire les fleurs…
Que ce soit en forêt, en bordure d’étang ou dans les collines
A chaque pas une nouvelle découverte.
S’enivrer de couleurs, de silhouettes à peine aperçues, de mouvements, de sons, de vie.
Ne plus savoir où donner des yeux.
S’arrêter, attendre et écouter…
Sur la digue de l’étang deux petits oiseaux qui se suivent en voletant dans les branches de saule.
Les petits cris « sii » répété trois fois « sii sii sii » qui accompagnent leurs acrobaties entre les chatons de saules signalent les mésanges à longue queue.
Je les ai revues durant plusieurs jours. Au début elles transportaient de la mousse ou du lichen, puis plus tard elles avaient comme des moustaches!
Encore quelques jours de navette avec des plumes , beaucoup de duvets récoltés dans les buissons ou au sol et leur nid sera prêt à recevoir les œufs après presque 3 semaines de construction.
C’est un grand nid, une poche complètement fermée avec une ouverture latérale. La paroi est en mousse et en lichen, avec une petite quantité de fibres végétales, le tout tenu par du fil d’araignée. La surface est tapissée de lichens, le nid passe complètement inaperçu dans le lierre contre un tronc Elles ont garni l’intérieur avec une incroyable quantité de petites plumes .
Le retour des balbuzards agite les corneilles.
Les poissons qu’ils mangent sur leur perchoir y attirent les corneilles.
Il y en aura jusqu’à cinq pour tenter de chaparder quelques miettes du repas .
Dans les sous bois fauvettes, troglodytes et pouillots furètent et cherchent un emplacement pour leurs nids. Même une cane colvert a choisi l’abri d’un arbre tombé au sol pour nicher.