Balbuzard

J’ ai vu le dernier balbuzard sur l ‘étang le 12 octobre.

C’est au début du mois qu’il s’était enfin posé tout près, et presque au-dessus de moi. J’avais dû beaucoup me contorsionner pour arriver à faire son portrait. Il avait pêché un petit poisson, un peu loin, mais j’avais quand même réussi quelques images.

Aujourd’hui, il est peut être sur les côtes de l’Atlantique, ou sur les berges du Sénégal…

Pygargues

Le plus grand aigle d’Europe reste discret.

Depuis 2 mois les adultes sont quasi invisibles.

Les juvéniles, dans leur recherche de nourriture mais aussi dans leur besoin d’explorer le territoire, sont plus visibles. Mais ils se tiennent loin des activités humaines, leur observation se fait souvent à grande distance. Ainsi l’accrochage entre le jeune mâle de l’année et la femelle de l’an dernier c’était à plus d’un kilomètre.

Balbuzards

Balbuzards de passage

Venant peut être de Suède ou de Finlande

Ils font escale quelques jours pour refaire des réserves avant d’aller vers le Sud

Pour traverser la Méditerranée , puis le Sahara pour certains.

D’autres rejoignent les côtes atlantiques qu’ils suivent jusqu’en Mauritanie ou le Cameroun

Si tout se passe bien, ils reviendront en mars pour nicher.

Cigognes noires

La halte se prolonge.

Restant toujours aussi farouches et discrètes

Les cigognes noires se sont pourtant, un jour, exposées à la vue de tous.

Mais très rares sont ceux qui les ont vues, perchées près de l’étang en fin de matinée…

Cigognes

Haltes migratoires, fin du mois d’août, début de septembre

Noires et blanches, elles passent par ici pour gagner le Sud.

Avant de franchir la Méditerranée, elles font des réserves pour leur long voyage.

Bien visibles dans les champs,voire sur les toits, les cigognes blanches voyagent le plus souvent en groupe.

Les cigognes noires, plus discrètes et bien plus rares, restent loin des humains.

Elles prolongent l’escale sur les berges des étangs ou les prairies humides.

Envols, en vol

Les oiseaux, secrets et discrets, s’envolent souvent au moindre dérangement.

La crainte des humains est si fortement ancrée que leur observation n’est, la plupart du temps , possible qu’ à distance .

Pourtant leur vol , ample ou papillonnant, est un spectacle fascinant.

Rencontres matinales

15 août ,6h20

Je les attendais près du ruisseau entre les deux étangs , c’est au-dessus de la forêt que les deux cigognes noires sont passées, vision très fugace.

Vingt minutes plus tard, dans les chaumes, je rencontre un couple de chevreuils.

C’est bientôt la fin du rut.

Vers 10h30, sur le chemin du retour, un lièvre longe la route et s’apprête à traverser.

Pêcheurs

Dans le ruisseau du déversoir ne coule plus qu’un filet d’eau reliant les flaques entre elles.

Les poissons, concentrés dans les trous d’eau, attirent les oiseaux pêcheurs.

J’avais repéré les perchoirs utilisés par les Martin pêcheurs, malheureusement trop ombragés dans le lit du ruisseau.

Très encombré de branches et de troncs renversés, le petit cours d’eau est fréquenté par les pêcheurs de toutes sortes.

Journée d’affût

Bien camouflé au bord de l’étang, il suffit d’être patient… Attendre que les oiseaux, parmi les plus méfiants, se rapprochent. Parfois huit  ou dix heures avant que la distance ne permette d’espérer de belles images. Et au bout de treize heures en continu:

Dans la plaine cultivée

L’herbe à été fauchée partout et les moissons sont bien avancées.

Leurs habitants sont déboussolés d’être ainsi mis à découvert.

Un renardeau a trouvé une prairie plus humide où l’herbe repousse et où il chasse les sauterelles.

Les chouettes chevêches se sont rapproché du village , elles chassent les mulots qui se sont réfugiés sous un vieux tas de pneus.

La chevrette conduit ses faons vers le rideau d’arbres qui borde un petit ruisseau , là ou il reste de l’herbe verte.

Les lièvres fréquentent les bords de champs et de chemins, les lisières pour s’éclipser discrètement en cas de danger. Un petit levraut vient à ma rencontre, me dépasse et sursaute quand soudain il arrive à ma hauteur. Il file sur 20 mètres puis se demande si c’était une menace sérieuse et reprend sa pérégrination.