Les faons ont grandi

8 juin, près d’un chemin en forêt un faon gambade en suivant sa mère

Je le retrouve, bien grandi, 20 jours plus tard, quasiment au même endroit. Il n’a presque plus de tâches blanches.

Le lendemain en allant observer les oiseaux des marais, dans un champ de blé, une chevrette dont je ne vois que les oreilles et le museau quand elle déguste les feuilles de liseron, se rapproche de la roselière. Parfois devant elle, parfois derrière elle, les blés ondulent: elle est accompagnée par un ou deux faons.

Elle m’aperçoit- je suis complètement à découvert- et s’éloigne en alarmant. C’était plus pour attirer l’attention sur elle car les faons , insouciants sont sortis tout près de moi. mais la méfiance,gage de leur survie les incite à fuir rapidement.

Renardeaux

C’est l’heure de l’envol des jeunes Rouges-queues noirs.

Les pics épeiches ne vont plus tarder à quitter leur loge.

Les renardeaux font leurs premières explorations un peu plus loin

Retournent vite se réfugier lorsque surgissent les grosses bêtes noires.

Début de juin

Parti à l’affût des pics noirs, je surprends une chevrette.

Elle ne part pas vraiment, son petit ne doit pas être loin.

Avant de m’installer, alors que je tente de repérer le nid du gobemouche à collier j’ai presque marché sur un faon couché au pied d’un chêne.

Je fais demi-tour: le faon est à moins de 5 mètres de mon affût pour les pics!

En ressortant de la forêt j’aperçois au loin , en lisière 4 renards. Un autre terrier où je vais aller le soir même.

Et en revenant de l’affût des renards je rencontre un chat forestier qui mulote.

Chevreuils

Partout en lisière je décèle des bouts d’oreilles.

L’herbe est si haute que seules les oreilles dépassent ou parfois la tête .

Il faut attendre que le chevreuil sorte vers un chemin pour mieux le voir.

J’espère à chaque fois voir une chevrette avec ses faons.

Pendant l’attente passe un colvert, puis une cigogne.

Et encore deux chevreuils qui galopent vers moi

 Et quand je n’y pense plus, deux toutes petites oreilles,

 Deux faons couchés au pied d’un chêne. Ils ont à peine 8 jours

 Je m ‘éloigne

Renouveau

Le printemps passe si vite.

Tout me semble s’accélérer, le feuillage qui se déploie, les fleurs qui s’épanouissent .

Les insectes aussi suivent l’avancement de la végétation.

Et les oiseaux aussi n’ont plus un instant à perdre

retours, encore

Début mai de petits échassiers font escale sur l’assec de l’étang.

Les tout Petits Gravelots commencent même des parades

Des grues ont décidé de rester, et même un couple de Courlis cendré a choisi une prairie où les premiers oisons pâturent.

Les hirondelles ramassent de la terre sur une partie de prairie dénudée pour construire leurs nids .

En forêt les gobes mouches à colliers chantent, la cigogne noire décolle de l’étang et survole les arbres de la lisière

Printemps

Il y a juste un mois les mésanges à longue queue commençaient à nourrir leurs petits. Après avoir passé près de 15 jours à couver dans le nid en forme de boule, la femelle s’est retrouvée avec la longue queue déformée.
  Puis, après 3 semaines au nid, les jeunes se sont envolés et tournent maintenant dans les buissons où les parents entament une seconde couvée.

Chat forestier et chevreuils

Les oiseaux se placent bien en évidence pour surveiller leur territoire et montrer leur présence.

En lisière, les chevreuils profitent de l’herbe nouvelle que grignotent aussi mulots et campagnols.

Petits rongeurs qui seront la proie des milans, crécerelle ou chat forestier. Ce jeune chat mâle n’a certainement pas encore de territoire et sort loin de la forêt.

Tout comme ce jeune chevreuil encore en velours pourchassé par le brocard dominant et qui semble perplexe devant mon objectif

Grands corbeaux

Exceptionnels en plaine il y a quelques années,

les grands corbeaux se signalent par leurs cris et leurs parades acrobatiques.

Ils survolent les crécerelles à l’affut, les chevreuils qui se glissent sous les clôtures.

Pour les grues c’est l’heure du départ.

Cigognes blanches

Juste derrière la haie du jardin trois oiseaux blancs se posent.

Puis cinq autres, d’autres encore…une pause dans le voyage retour pour une trentaine de cigognes blanches.

Après les averses elles repartent vers le Nord