Partout en lisière je décèle des bouts d’oreilles.
L’herbe est si haute que seules les oreilles dépassent ou parfois la tête .
Il faut attendre que le chevreuil sorte vers un chemin pour mieux le voir.
J’espère à chaque fois voir une chevrette avec ses faons.
Pendant l’attente passe un colvert, puis une cigogne.
Et encore deux chevreuils qui galopent vers moi
Et quand je n’y pense plus, deux toutes petites oreilles,
Deux faons couchés au pied d’un chêne. Ils ont à peine 8 jours
Je m ‘éloigne