Elles sont revenues
Les premières étaient là aux mêmes dates que les années précédentes, juste avant les premières gelées.
Elles se posent pour la nuit sur les vasières d’un étang.
Je les ai attendues dès le milieu de l’après midi. Elles ne sont venues que quelques minutes après le coucher du soleil et , de plus en plus nombreuses avec l’obscurité.
La lune presque ronde me permet de retrouver mon chemin à travers la forêt.
Le lendemain, j’étais sur place bien avant le jour. Peu après les premiers rayons du soleil toutes s’étaient envolées , pour reprendre la migration ou pour se ravitailler dans les prés et chaumes alentours.
Changement de météo, le fort coup de vent a amené la pluie . Les grues avaient moins le cœur à chanter ou danser sous les fortes averses et certains groupes semblaient dispersés. Ainsi ces juvéniles qui ont fini par retrouver l’un des adultes mais qui ont, avec lui, continué à appeler l’autre parent.