13 septembre
6h15, je marche de nuit vers la lisière. Malgré mes précautions j’ai l’impression de faire un bruit d’enfer en marchant sur les feuilles sèches et les brindilles du sous bois.
6h50, la brume s’étire, un mouvement dans l’herbe… Un chat sauvage qui réagit trop vite aux déclics de l’appareil.
7h45, le soleil s’est levé, la lisière est encore dans l’ombre. Un renardeau mulote le long des roseaux. Il vient à dix mètres déposer sa signature sur une motte de terre.
8h40, un tour d’horizon avec les jumelles sur l’étang, je découvre le juvénile de pygargue; Je ne l’ai pas vu arriver mais le passage d’un grumier sur le chemin le fait s’envoler…
9h20, une aigrette se pose sur la même branche
Sortie en fin de journée
17h30 à 19h30, les oiseaux restent loin, le jour décline les geais passent en criant. Un merle alarme longuement , un bruissement derrière moi , je distingue à peine la fuite furtive d’une martre. Je sors de la forêt.
20h00, une ombre passe dans le champ, j’attends. Lentement des silhouettes se découpent sur le ciel qui s’obscurcit. Ombres chinoises.
14 septembre
7h00, quelques nuages, peut être de belles couleurs au lever du soleil? J’explore l’horizon et de très loin je crois discerner une forme au sommet d’un des arbres de la lisière. Il faut que je me déplace, en restant bien à distance, pour essayer de la voir se découper sur fond de soleil levant. Mais dans l’axe du soleil il y a trop de végétation qui intercepte ma vision.
7h20, le ciel rouge met en valeur la cigogne noire.
8h15, à contre jour sur fond de ciel couvert, dans les buissons d’autres merveilles, mésanges à longue queue et rouge gorge.
8h25, concentré sur les mésanges je me sens observé. In extremis je repère un jeune chevreuil qui observe ma lente progression.
8h35, profusion de toiles d’araignées orbitèles, épeires à quatre points et argiope frelon, mais aussi papillons et dernières fleurs de l’été: azuré bleu céleste (Lysandra bellargus) et gentiane champêtre (Gentianella campestris).